Maroc : la Banque mondiale apporte 519 millions de dollars au projet Noor II

Le conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé un financement de 519 millions de dollars pour la construction de deux centrales solaires d’une capacité pouvant atteindre 350 mégawatts, seconde phase du complexe solaire Noor-Ouarzazate, au Maroc.

Le Maroc entend produire 2 gigawatts d’énergie solaire à l’horizon 2020. © AFP

Le Maroc entend produire 2 gigawatts d’énergie solaire à l’horizon 2020. © AFP

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Publié le 2 octobre 2014 Lecture : 2 minutes.

Réuni le 30 septembre à Washington, le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé un financement de 519 millions de dollars pour la construction de deux centrales électriques solaires d’une capacité de 200 et d’au moins 100 mégawatts respectivement. Ce projet correspond à la seconde phase (Noor II) du méga-complexe solaire de Ouarzazate, au Maroc.

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Un coût total estimé à 1,7 milliard de dollars

Dans un communiqué, la Banque mondiale explique que ce financement est detsiné à « l’installation de capteurs cylindro-paraboliques et d’une tour réceptrice » et qui « sera assuré à hauteur de 400 millions de dollars par la Banque et de 119 millions de dollars par le Fonds pour les technologies propres, dont celle-ci assure l’administration. En octobre dernier, la banque de développement allemande KfW avait apporté un financement de 654 millions d’euros pour la réalisation de ces centrales, dont le coût total est estimé à 1,7 milliard de dollars.

Des consortiums conduits par l’espagnol Abengoa, le français GDF et le saoudien Acwa Power sont en lice pour la construction de la centrale de 200 mégawatts.

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L’institution internationale rappelle également que rappelle qu’elle a déjà participé, en 2011, au financement de la 1ère phase de ce projet (Noor I) d’une capacité de 160 mégawatts, dont la construction – en cours – est assurée par Acwa Power.

« Le Maroc est aux avant-postes des politiques respectueuses du climat dans la région, affirme Inger Andersen, vice-présidente de la Banque mondiale pour la Région Moyen-Orient et Afrique du Nord dans le communiqué publié par l’institution internationale. Il est idéalement placé pour exploiter sa longueur d’avance à l’heure où d’autres puissances régionales commencent à réfléchir plus sérieusement à leurs propres programmes d’énergies renouvelables »

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En effet, les combustibles fossiles importés représentent aujourd’hui 97 % des besoins énergétiques du Maroc, rappelle la banque mondiale. Aussi, le projet de centrale thermique de Noor-Ouarzazate « aidera l’Agence marocaine pour l’énergie solaire à agrandir le premier complexe solaire du pays, en contribuant à accroître ses capacités et sa production, en particulier en heures de pointe ». Le pays entend produire d’ici à 2020 2 gigawatts d’énergie solaire, soit 38 % de la production électrique actuelle du Maroc.

Il contribuera également « à des objectifs plus vastes de sécurité énergétique, de création d’emplois et d’exportation d’énergie. À lui seul, le complexe solaire de Noor-Ouarzazate desservira 1,1 million de Marocains d’ici à 2018 », estime l’institution internationale.

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