Les instances du premier parti tunisien

Publié le 28 juillet 2008 Lecture : 2 minutes.

Le président Élu par le Congrès pour un mandat de cinq ans, il est aussi le candidat du RCD à la présidence de la République. Zine el-Abidine Ben Ali est devenu chef de l’État le 7 novembre 1987, alors qu’il était Premier ministre. Il prend immédiatement la direction du Parti socialiste destourien (PSD), dont la restructuration débouche sur la création du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), le 26 février 1988. Ben Ali en prend alors la présidence.

Le congrès national Autorité supérieure du RCD, il se réunit une fois tous les cinq ans pour choisir son président, renouveler ses instances et déterminer son programme d’action pour les cinq années suivantes.

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Le bureau politique Il est désigné par le président du RCD. Le bureau politique sortant est composé de dix membres : un premier vice-président (Hamed Karoui, ancien Premier ministre et ancien militant du PSD) ; un deuxième vice-président (Mohamed Ghannouchi, Premier ministre en exercice depuis 1999) ; un secrétaire général (Hédi M’henni, ancien ministre de l’Intérieur) ; un trésorier (Abdallah Kallel, président du Sénat et ancien ministre) ; et six autres membres choisis par le chef du parti, en l’occurrence actuellement – Fouad Mebazaa, le président de l’Assemblée nationale ; Abdelaziz Ben Dhia, ministre d’État et conseiller spécial du président de la République ; Ahmed Iyadh Ouederni, ministre, directeur du cabinet présidentiel ; Abdelwaheb Abdallah, ministre des Affaires étrangères ; Rafik Belhaj Kacem, ministre de l’Intérieur ; et Alifa Farouk, médiatrice administrative.

Les organes consultatifs Il s’agit du Comité central, qui compte 343 membres actuellement, contre 200 en 2004, et se réunit tous les six mois ; du Conseil des anciens combattants et des militants, dont les membres sont désignés par le président pour les remercier de leur fidélité et des services qu’ils ont rendus à la patrie ; du Conseil national, qui est composé de membres du Comité central, de représentants des organisations nationales et des organismes populaires qui coopèrent avec le RCD ; et de trois représentants de chaque comité de coordination.

L’administration centrale Elle se compose d’un secrétaire général (Hédi M’henni), d’un directeur du cabinet (Moncef Ben Hamida), de six secrétaires généraux adjoints (Fawzi Aouam, chargé des structures ; Kamel Haj Sassi, chargé de la jeunesse, de l’éducation et de la culture ; Abdelwaheb Jmel, chargé des organisations et des associations ; Mahmoud Saïed, chargé du suivi du programme d’avenir ; Faouzia Khaldi, chargée de la femme ; Mahmoud M’hiri, chargé des relations extérieures) ; d’un directeur du Centre d’études et de formation (Riadh Saâda) ; d’un chef du département de l’information et de la documentation (Hammadi Ben Hammed) ; d’un chef du département des militants (Mohamed Salah Gharbi) ; d’un chef du département de l’action de solidarité (Abderrazak Chakroun) ; d’un chef du département des structures (Mustapha Ben Arfa) ; d’un responsable du département des Tunisiens à l’étranger (Abdelaziz Brahem) ; d’un chef du département de l’éducation (Ridha El Mezni) ; et d’un responsable de l’administration (Youssef Ben Salem).

Les structures de base Il existe 8 649 cellules, 8 140 couvrent l’ensemble du territoire national et 509 la communauté tunisienne résidant à l’étranger (France, Italie, Allemagne, Belgique, Luxembourg, Autriche, Hollande, Canada, Suède, Suisse, Mauritanie, Grande-Bretagne, Ukraine, Espagne et États-Unis). Regroupant quelque 2,25 millions d’adhérents, elles sont coiffées par 28 comités de coordination et 358 fédérations.

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