Côte d’Ivoire : premier semestre en fanfare pour SGBCI
La Société générale de banques en Côte d’Ivoire (SGBCI) affiche des performances plus que solides au premier semestre 2014, avec un résultat net en hausse de 166 % à 13,63 milliards de F CFA (environ 21 millions d’euros). Le résultat d’un management gagnant. Décryptage.
Hubert de Saint Jean est le directeur général de SGBCI, la filiale ivoirienne du groupe français Société générale. DR
Publié le 2 octobre 2014 Lecture : 2 minutes.
Hubert de Saint Jean peut être heureux. Moins d’un an après sa prise de fonction, à la tête de la Société générale de banques en Côte d’Ivoire (SGBCI), la filiale du groupe bancaire français affiche des performances plus que solides. Son résultat net au 30 juin s’est établi à 13,63 milliards de F CFA (20,7 millions d’euros), soit une hausse de 166,66 % par rapport aux 5,1 milliards de FCFA réalisés au premier semestre 2013. Un contraste marqué avec une année 2013 morose pour la première banque de Côte d’Ivoire.
Selon un rapport de la compagnie boursière et financière Hudson & Cie, le bénéfice de la filiale ivoirienne de Société générale devrait dépasser 25 milliards de F CFA (environ 38 millions d’euros) à la fin de l’année, soit une croissance de 93 % sur un an.
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Performances
Le leader du secteur bancaire de la Côte d’Ivoire – et des huit pays de la région UEMOA – a conforté sa position sur tous les segments du marché. Les crédits à la clientèle ont atteint 453,3 milliards de FCFA (688 millions d’euros) au premier semestre, une performance supérieure de 20 milliards de F CFA à celle réalisée durant toute l’année 2013 par l’un de ses concurrents directs, Ecobank.
Selon les statistiques compilées par l’ABPEF-CI, l’association professionnelle du secteur financier ivoirien, le total bilan de SGBCI s’établit à 826,2 milliards de F CFA, avec des dépôts estimés à 771,6 milliards de F CFA, loin devant les 514,2 milliards de F CFA affichés par Ecobank.
Coaching gagnant
Pour parvenir à ce résultat, Hubert De Saint Jean a revalorisé la rémunération des employés d’abord fin 2013 et au début de l’année 2014. Un coaching gagnant qui permet à SGBCI de repartir de l’avant.
La croissance économique ivoirienne devrait atteindre 10 % en 2014 et permettre à la banque d’augmenter de 30 % le montant de ses prêts à l’économie tant aux particuliers qu’aux acteurs publics et privés. SGBCI compte d’ailleurs élargir son réseau, la banque qui compte 67 agences à travers le pays – devant Banque Atlantique de Côte d’Ivoire (66 agences) et Banque internationale de l’Afrique de l’Ouest (BIAO) qui en compte 50 – prévoit l’ouverture de 10 nouvelles agences en 2015.
