Emaar à la relance
La relance des investissements des pays du Golfe, bloqués notamment par les difficultés dans l’acquisition des terrains, figure parmi les priorités du nouveau chef du gouvernement algérien, Ahmed Ouyahia. Ce dernier vient de rencontrer les représentants de l’émirati Emaar ainsi que des diplomates du pays pour lever des freins à la réalisation des projets de la société immobilière (construction de 2 000 logements dans la ville nouvelle de Sidi Abdellah, complexe touristique sur la plage Colonel-Abbès) bloqués depuis leur annonce en juillet 2006. L’enjeu est de taille. Emaar, son compatriote EICC et tous les investisseurs du Golfe sont prêts à investir 50 milliards de dollars en Algérie dans le tourisme, l’immobilier, les services, l’agriculture, l’énergie et l’industrie. Dans le même esprit, la Société algéro-saoudienne d’investissement, fondée en 2004 et dotée d’un capital de 8 milliards de dinars, devrait démarrer son activité ce mois-ci.
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