Recherche cadres intermédiaires…

Publié le 28 juin 2004 Lecture : 1 minute.

La formation professionnelle avait encore la réputation d’être le point de chute des rejetés du système scolaire au début des années 1990. En 1995, les pouvoirs publics ont voulu favoriser le retour des bons éléments vers ce type d’enseignement en considérant qu’il ne pouvait pas y avoir maîtrise de la technologie sans techniciens intermédiaires compétents.
C’est ainsi le souci permanent des dirigeants du Centre national de formation des formateurs et d’ingénierie de formation (CNFFIF), implanté à Radès, dans la banlieue sud de Tunis. Directeur général de ce centre, Sofia Bahri, ingénieur, a enseigné pendant une dizaine d’années à l’université de Lille après y avoir décroché un doctorat en génie électrique : « Notre rôle, explique-t-elle, est de concevoir une formation répondant aux besoins des entreprises nationales et étrangères, qui sont de plus en plus nombreuses avec le développement des pôles technologiques. » Aussi le centre propose-t-il un enseignement professionnel adapté, de simples qualifications techniques jusqu’au stade d’ingénieur, en passant par la formation au management.
Pour une meilleure adaptation du système de formation, le partenariat public-privé a été encouragé. Le CNFFIF, avec une quarantaine d’ingénieurs, travaille actuellement sur l’élaboration de 200 programmes de formation de formateurs pour les 16 principaux secteurs d’activités économiques du pays. La formation professionnelle retrouve donc ses lettres de noblesse. Une réflexion est actuellement menée pour permettre aux jeunes d’accomplir des parcours individualisés.

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