En attendant le haut débit

Pour surfer plus rapidement et à moindre coût…

Publié le 29 juin 2004 Lecture : 1 minute.

Avec le développement des données, des images et des sons sur la grande Toile, les utilisateurs, qui ne veulent pas perdre trop de temps dans le téléchargement, optent pour des connexions à haut débit. En Europe, un particulier peut bénéficier d’un accès illimité ADSL haut débit de 1 ou 2 mégabits, avec un forfait mensuel de 20 euros. En revanche l’internaute tunisien, ne disposant en général que d’une connexion par modem à 56 kilobits (soit 18 à 36 fois moins rapides) « rame » pour accéder à la plupart des sites Web.
Une situation qui est appelée à évoluer. « Notre ambition est de développer l’ADSL pour le grand public, en passant de 7 000 abonnés actuellement à 60 000 d’ici à 2006 », affirme Ahmed Mahjoub, le PDG de Tunisie Telecom, l’opérateur historique du marché (1,2 million d’abonnés en téléphonie fixe, 1,9 million en mobile).
Jusqu’à présent, Tunisie Telecom fournissait l’accès à l’Internet haut débit (jusqu’à 34 mégabits) et tous les types de liaisons professionnelles pour les entreprises. Mais ne disposait pas des capacités techniques pour satisfaire routes les demandes des particuliers. La mise en service en juin 2004 d’un backbone IP-IPLS (câble « vertébral » de transmission Internet), l’une des technologies les plus évoluées, permet d’augmenter considérablement les voies de communication par Internet et de répondre aux besoins du grand public. Les fournisseurs de services Internet (FSI), Global Net, TopNet, Hexabyte, Planet et Tunet, s’en réjouissent. « Nous allons offrir des moyens d’accès plus performants aux autoroutes de l’information pour les particuliers », jubile Fathi Bhoury, le DG de Planet. Grâce à cette concurrence, les internautes vont non seulement pouvoir prochainement surfer plus rapidement mais aussi à moindre coût.

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