Des OGM et des hommes

Publié le 29 juin 2004 Lecture : 1 minute.

Le gouvernement américain a réuni, du 21 au 23 juin, à Ouagadougou, quelque 400 délégués venant de quinze pays africains pour leur vanter les mérites des organismes génétiquement modifiés (OGM) dans l’accroissement de la productivité agricole. Pour l’instant, les expériences sur les OGM sont essentiellement concentrées en Afrique australe, le Burkina étant le seul pays d’Afrique de l’Ouest à les avoir acceptées. En 2003, 99 % des superficies plantées d’OGM se trouvaient dans 6 pays (Argentine, Afrique du Sud, Brésil, Canada, Chine, États-Unis). 90 % des champs d’OGM sont consacrés à la culture de 4 espèces : le soja, le maïs, le colza canola et le coton, dont 2 caractéristiques sont principalement modifiées (lutte contre les insectes et tolérance aux herbicides). Les 10 plus grandes entreprises spécialisées dans les OGM investissent près de 3 milliards de dollars par an dans la recherche, tandis que le Brésil, la Chine et l’Inde dépensent chacun moins de 0,5 milliard de dollars. Seul 1% des recherches actuelles sur les OGM s’intéresse aux produits agricoles cultivés par les fermiers des pays en développement, comme la banane ou le manioc.

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