Les « patriotes », les diplomates et les sanctions
Pour la première fois depuis l’éclatement de la crise ivoirienne, en septembre 2002, les responsables des « jeunes patriotes », proches du chef de l’État Laurent Gbagbo, ont rencontré l’ambassadeur de France à Abidjan, André Janier, le 22 mai, puis, le lendemain, le patron par intérim de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire, Abou Moussa. Officiellement reçue pour parler du processus de paix, la délégation dirigée par Richard Dakoury, président de la « Sorbonne » et membre du bureau national de l’Alliance des jeunes patriotes, a mis les deux entretiens à profit pour revenir sur les sanctions (interdiction de sortie du territoire ivoirien et gel des avoirs à l’étranger) infligées le 7 février 2006 au « patriote » en chef, Charles Blé Goudé, par le Conseil de sécurité de l’ONU. Les émissaires de Blé Goudé ont obtenu une « écoute attentive » de la part des deux diplomates, qui ont promis à leurs visiteurs de faire leur possible pour que les sanctions soient levées.
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