Deux émissaires de Kadhafi à Paris
Mouammar Kadhafi a dépêché deux émissaires à Paris pour s’enquérir des « intentions » du président français dans l’affaire des « infirmières bulgares » condamnées à mort en 2004 pour avoir, selon l’accusation, inoculé en 1998 le virus du sida à près de 450 enfants libyens hospitalisés à Benghazi. Il s’agit de Moussa Koussa, son neveu, et d’Ahmed Kadadeddam, son cousin. Ces deux personnalités se sont relayées à Paris juste après l’annonce, le 6 mai, par Nicolas Sarkozy que la libération des « infirmières libyennes » (un lapsus) figure parmi ses premières priorités à l’Élysée. Kadhafi cherche un compromis pour sauver la face et gracier les cinq infirmières et le médecin palestinien. Une somme d’argent (entre 1 et 10 millions de dollars par enfant malade ou décédé) serait versée à la fondation charitable de Seif el-Islam Kadhafi, qui les reverserait ensuite aux familles des enfants. Tripoli estime que la prise en charge actuelle des soins par la France et d’autres pays européens n’est pas suffisante.
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