Blair-Chirac : fin de partie
Deux dirigeants de deux grands pays européens quittent la scène politique à peu près en même temps. Tony Blair abandonnera la tête du gouvernement britannique à la fin de juin alors que Jacques Chirac a laissé le 16 mai les clés de l’Élysée à son successeur à la présidence française, Nicolas Sarkozy. Il est trop tôt pour dresser le bilan des longues années – dix pour le premier, douze pour le second – qu’ils ont passées au pouvoir. Une chose est sûre néanmoins : si Chirac a échoué dans la plupart des aspects de sa politique intérieure, notamment dans la lutte contre le chômage, au moins a-t-il vu juste en s’opposant avec courage et fermeté à la guerre menée par les Américains contre l’Irak. Pour ce qui est de Blair, c’est l’inverse. Il a permis à son pays de connaître un spectaculaire redressement économique. Mais c’est sur l’Irak qu’il a commis la plus grosse erreur en entraînant le Royaume-Uni dans un conflit dont celui-ci n’a pas fini de payer les conséquences désastreuses.
Antoine Vedicci, Marseille, France
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