Alcatel-Lucent va construire une plateforme « G-Cloud » au Burkina Faso
Le gouvernement burkinabè a confié la réalisation d’une plateforme « G-Cloud » à l’équipementier telecoms Alcatel-Lucent pour un montant d’environ 47 milliards de FCFA (environ 7 millions d’euros). Cette technologie va offrir un accès à la demande à un ensemble de ressources et de services informatiques dématérialisés.
L’équipementier télécoms Alcatel-Lucent a été désigné pour construire une plateforme « G-Cloud » au Burkina Faso. Le coût du projet, financé en partie par Nordea-Bank Danida Business Finance, un mécanisme danois de crédits mixtes, est estimé à 46,756 milliards de FCFA (environ 7 millions d’euros).
Dématérialisé
Le service « G-Cloud » permet de mutualiser les ressources comme les réseaux, la puissance de calcul, le stockage, les logiciels, etc. L’idée est de dématérialiser l’infrastructure informatique en mettant en place une capacité de traitement informatique sans se soucier des ressources nécessaires à son maintien.
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« Le G-Cloud est un modèle qui offrira, à travers internet, un accès à la demande, à un ensemble de ressources informatiques partagées et configurables et qui peuvent être rapidement mises à la disposition du client (service administratif, entreprise, citoyen) sans interaction directe avec le prestataire de service », explique Afred Sawadogo, directeur général de l’Agence nationale de promotion des TIC du Burkina Faso (ANPTIC).
Selon les informations recueillies par Jeune Afrique, le démarrage des travaux est prévu pour janvier 2015 pour une durée de 27 mois.
Parc technologique
« La plateforme ‘G-Cloud’ va constituer un tremplin pour le développement des solutions comme la e-éducation, le e-gouvernement, la télémédecine, le e-commerce, les e-services au profit du monde rural », estime Alfred Sawodogo.
L’État burkinabè avait déjà signé un contrat avec l’entreprise chinoise Huawei Technologies pour la réalisation d’un Backbone. Cette infrastructure longue de 5740 km, qui coûtera 120 milliards de FCFA, doit permettre d’améliorer la connectivité et les communications dans un pays qui manque cruellement d’infrastructures numériques. Enfin, les autorités ont l’ambition de réaliser un parc technologique de 80 hectares au sud de Ouagadougou doté d’un point d’atterrissage virtuel et d’un point d’échanges internet.
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