Football : la Ligue des champions africaine, une compétition rarement rentable…
En Europe, la Ligue des champions est une véritable source de revenus pour les clubs. En Afrique, il faut aller le plus loin possible pour espérer gagner un peu d’argent. Exemples et chiffres à l’appui avec le TP Mazembe (RDC), éliminé en quarts de finale, et l’Espérance Tunis, qui est engagée en demies.
Les dotations de l’Union des associations européennes de football (UEFA) pour la Total Ligue des champions de la CAF 2018-2019 (Total a signé un contrat de huit ans avec l’instance en 2016 ) ont de quoi donner le tournis. Les équipes qualifiées pour la phase de groupes ont déjà empoché près de 15,2 millions d’euros. Chaque victoire rapporte 2,7 millions d’euros et un match nul 900 000 euros.
Puis les sommes augmentent en fonction du parcours réalisé : 9,5 millions d’euros en cas de qualification pour les huitièmes, 10,5 millions d’euros pour les quarts, 12 millions d’euros pour les demies et 15 millions d’euros pour ceux qui atteignent la finale. Et le vainqueur repart avec un chèque supplémentaire de 4 millions d’euros.
En Afrique, la CAF n’a évidemment pas les moyens de se montrer généreuse, sur un continent où les droits de télévision ne représentent pas grand-chose. Mais l’instance a revu à la hausse ses dotations en 2017. Ainsi, le vainqueur touche 2,17 millions d’euros et le finaliste 1,08 million d’euros. Les équipes éliminées en demi-finales se consolent avec 695 000 €. Et les sommes, qui englobent les droits de télévision, sont ensuite dégressives : 564 000 euros pour une sortie de route prématurée en quarts, et 477 000 euros pour les formations éliminées à l’issue de la phase de groupes.
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