Sus aux ambassades irakiennes

Publié le 28 avril 2003 Lecture : 1 minute.

Peu avant la chute de Bagdad, le 9 avril, le département d’État américain a demandé à soixante-deux pays de fermer les postes diplomatiques de l’Irak et de geler ses avoirs financiers et actifs immobiliers. Selon son porte-parole, Richard Boucher, vingt et un pays seulement ont accepté de le faire à la date du 23 avril. Tout en reconnaissant que la situation est confuse, il a cité dix pays où les ambassades irakiennes demeuraient actives : Biélorussie, Chine, Égypte, Iran, Jordanie, Liban, Libye, Russie, Syrie et Tunisie. Si le représentant irakien auprès de l’ONU à New York, Mohamed el-Douri, a décidé de lui-même de quitter les États-Unis début avril, une quarantaine de diplomates accrédités aux Nations unies sont encore en poste à New York, Genève et Vienne. Juridiquement, rien n’oblige les pays hôtes à « désaccréditer » les diplomates d’un pays légalement nommés en l’absence d’une sanction internationale précise.

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