Sus aux ambassades irakiennes
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Peu avant la chute de Bagdad, le 9 avril, le département d’État américain a demandé à soixante-deux pays de fermer les postes diplomatiques de l’Irak et de geler ses avoirs financiers et actifs immobiliers. Selon son porte-parole, Richard Boucher, vingt et un pays seulement ont accepté de le faire à la date du 23 avril. Tout en reconnaissant que la situation est confuse, il a cité dix pays où les ambassades irakiennes demeuraient actives : Biélorussie, Chine, Égypte, Iran, Jordanie, Liban, Libye, Russie, Syrie et Tunisie. Si le représentant irakien auprès de l’ONU à New York, Mohamed el-Douri, a décidé de lui-même de quitter les États-Unis début avril, une quarantaine de diplomates accrédités aux Nations unies sont encore en poste à New York, Genève et Vienne. Juridiquement, rien n’oblige les pays hôtes à « désaccréditer » les diplomates d’un pays légalement nommés en l’absence d’une sanction internationale précise.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Pour la première fois, Mahamadou Issoufou condamne le coup d’État du général Tiani
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Au Niger, Abdourahamane Tiani et la stratégie assumée de l’« anti-France »
- M23 en RDC : cinq questions pour comprendre pourquoi le conflit s’enlise