Superposition parfaite
La carte de la maladie recoupe celle de la pauvreté.
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Si la journée africaine contre le paludisme, le 25 avril dernier, a permis à la maladie d’être sous le feu des projecteurs (J.A.I. n° 2206), celle-ci n’en sévit pas moins toute l’année, tuant un million de personnes, dont 75 % d’enfants de moins de 5 ans et 95 % d’Africains. Au-delà de tous les discours et de toutes les initiatives individuelles ou associatives – si importantes soient-elles -, rien ne changera sans une volonté politique sans faille. Il revient aux gouvernements élus de rendre disponibles les moustiquaires imprégnées d’insecticide et d’adapter les protocoles thérapeutiques. Des traitements auxquels les moustiques ne sont pas – encore – résistants existent, mais ne sont pas utilisés en Afrique. Pourtant, à en croire les cartes, les politiques africains gagneraient aussi sur d’autres fronts en protégeant leur population. Sur celui de la pauvreté, par exemple.
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