Pourquoi Taylor n’a pas vu Gbagbo
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Prévue pour le 22 avril dernier à Kara, dans le nord du Togo, la rencontre entre Charles Taylor et Laurent Gbagbo a finalement été reportée sine die à cause de l’agenda chargé du président ivoirien, qui devait diriger, le même jour à Abidjan, les travaux du Conseil national de sécurité. Mais aussi, et surtout, à cause des réticences du chef de l’État libérien à quitter son pays, surtout à un moment où la rébellion menace de prendre la capitale, Monrovia. L’ONU, qui interdit depuis bientôt deux ans à Taylor tout déplacement à l’étranger, a rappelé récemment encore à ce dernier qu’il prenait des risques « sérieux » à violer les sanctions prises à son encontre par le Conseil de sécurité. Le dossier libérien devait être à nouveau examiné, à New York, à la fin avril.
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