Manque de fonds pour le paludisme
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Le 25 avril 2000, les chefs d’État africains s’étaient réunis à Abuja pour élaborer un plan de lutte contre le paludisme. Ils avaient notamment décidé de supprimer les taxes sur les moustiquaires imprégnées, meilleur moyen de protection contre les insectes. Ces taxes, qui représentent jusqu’à 60 % du prix d’achat, sont toujours en vigueur dans la moitié des pays du continent. La Banque mondiale s’était pour sa part engagée à consacrer très rapidement 500 millions de dollars à la lutte contre la maladie. Trois ans plus tard, seuls 44 millions ont été débloqués, soit moins de 10 % de la somme promise. Et, dans les années à venir, la Banque ne débourserait pas plus de 10 millions de dollars. La somme nécessaire à une action efficace est estimée à 100 millions de dollars annuels.
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