L’état-major et le train de Sitarail
La délégation conduite par le ministre d’État chargé des Transports Anaki Kobénan qui s’est rendue le 22 avril au siège de l’état-major des Forces armées nationales de Côte d’Ivoire (Fanci) en est sortie pour le moins perplexe. Venue discuter des modalités de reprise du trafic des trains de Sitarail, le ministre, accompagné de membres de la direction de l’entreprise ferroviaire, a été surpris de voir deux caporaux prendre la parole pour accuser tout de go Sitarail d’avoir convoyé jusqu’à Abidjan les rebelles qui ont fomenté la tentative de coup d’État du 19 septembre 2002. La délégation a été d’autant plus étonnée que les deux sous-officiers se sont exprimés, sans être rappelés à l’ordre, en présence de leurs supérieurs hiérarchiques, dont le général Denis Bombet et le procureur militaire Ange Kessy. Les précisions de Sitarail, qui indiquait que tous ses trains sont escortés par des agents de police des pays traversés (la Côte d’Ivoire et le Burkina) et qu’en l’absence de ces derniers ils sont purement et simplement annulés, n’y ont rien fait.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Au Mali, le Premier ministre Choguel Maïga limogé après ses propos critiques contr...
- CAF : entre Patrice Motsepe et New World TV, un bras de fer à plusieurs millions d...
- Lutte antiterroriste en Côte d’Ivoire : avec qui Alassane Ouattara a-t-il passé de...
- Au Nigeria, la famille du tycoon Mohammed Indimi se déchire pour quelques centaine...
- Sexe, pouvoir et vidéos : de quoi l’affaire Baltasar est-elle le nom ?