L’état-major et le train de Sitarail

Publié le 28 avril 2003 Lecture : 1 minute.

La délégation conduite par le ministre d’État chargé des Transports Anaki Kobénan qui s’est rendue le 22 avril au siège de l’état-major des Forces armées nationales de Côte d’Ivoire (Fanci) en est sortie pour le moins perplexe. Venue discuter des modalités de reprise du trafic des trains de Sitarail, le ministre, accompagné de membres de la direction de l’entreprise ferroviaire, a été surpris de voir deux caporaux prendre la parole pour accuser tout de go Sitarail d’avoir convoyé jusqu’à Abidjan les rebelles qui ont fomenté la tentative de coup d’État du 19 septembre 2002. La délégation a été d’autant plus étonnée que les deux sous-officiers se sont exprimés, sans être rappelés à l’ordre, en présence de leurs supérieurs hiérarchiques, dont le général Denis Bombet et le procureur militaire Ange Kessy. Les précisions de Sitarail, qui indiquait que tous ses trains sont escortés par des agents de police des pays traversés (la Côte d’Ivoire et le Burkina) et qu’en l’absence de ces derniers ils sont purement et simplement annulés, n’y ont rien fait.

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