Ces chiffres qui parlent…
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En 2002, les 22 pays industrialisés membres du Comité d’aide au développement (CAD) de l’OCDE ont versé 57 milliards de dollars d’aide publique aux pays pauvres. Soit une progression de 5 % par rapport à 2001. L’aide publique au développement (APD) des États membres de l’Union européenne s’est accrue de 2,8 %, et celle des États-Unis de 11,6 %.
Les pays riches du CAD, qui fournissent 95 % de l’APD mondiale, avaient diminué leurs contributions de façon progressive depuis dix ans.
Les États-Unis arrivent en tête des donateurs en 2002, avec près de 13 milliards de dollars, suivis du Japon, 9 milliards, de l’Allemagne, 5,3 milliards, de la France, 5 milliards et du Royaume-Uni, 4,7 milliards.
Mais les États-Unis n’ont consacré que 0,12 % de leur revenu national brut à l’APD, contre 0,27 % pour l’Allemagne, 0,23 % pour le Japon et 0,36 % pour la France.
Les pays les plus généreux sont le Danemark, 0,96 %, la Norvège, 0,89 %, les Pays-Bas, 0,82 %, le Luxembourg, 0,78 %, la Suède, 0,74 %. Ils sont les seuls à respecter l’engagement de consacrer 0,7 % de la richesse nationale à l’APD, objectif fixé il y a trente ans par l’ONU.
La Banque mondiale estime à 80 milliards de dollars les transferts de fonds des émigrés vers leur pays d’origine pour la même période.
Pour financer 3 semaines de guerre en Irak, le gouvernement américain disposait d’un budget de 80 milliards de dollars.
Sources : OCDE, Banque mondiale, RFI
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