Bourses : l’Afrique en vedette

Publié le 25 avril 2003 Lecture : 1 minute.

Elles n’ont pas le standing de New York ou de Francfort, mais les Bourses des valeurs africaines suscitent l’intérêt. Les possibilités qu’elles offrent ont été mises en évidence par le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), au cours d’un forum organisé les 14 et 15 avril à New York. « Les défis auxquels fait face le continent, notamment la réalisation des objectifs du millénaire pour le développement, ne pourront pas être relevés sans une croissance alimentée par le secteur privé ; processus dans lequel les Bourses des valeurs jouent un rôle clé », selon l’administrateur du Pnud, Mark Malloch Brown.
« Comme les marchés des capitaux du monde entier, ils doivent assurer aux investisseurs qu’ils sont bien réglementés et bien gérés », estiment les experts financiers ayant pris part à cette rencontre. Si l’Afrique est longtemps restée en marge des marchés internationaux des capitaux, le Nepad lui permet à présent d’afficher d’autres ambitions. On note ainsi un courant d’intérêt à Wall Street, où une dizaine de fonds africains ont été établis ces dernières années.
Les Bourses des valeurs d’Afrique subsaharienne (Afrique du Sud exclue) ont enregistré un rendement global de 9 % l’année dernière. À elle seule, celle de Johannesburg a presque atteint 28 %. De telles institutions se développent aussi au Botswana, en Côte d’Ivoire (Bourse régionale, avec une antenne nationale au Sénégal), en Égypte, au Ghana, au Kenya, au Malawi, au Maroc, à Maurice, au Mozambique, en Namibie, au Nigeria, en Ouganda, au Swaziland, en Tanzanie, en Tunisie, en Zambie et au Zimbabwe.

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