États-Unis : Nikki Haley démissionne de son poste d’ambassadrice à l’ONU
Nikki Haley ne sera plus l’ambassadrice des États-Unis à l’ONU, à la fin de l’année. Elle a remis sa démission à Donald Trump, le président américain, qui l’a acceptée le mardi 9 octobre. Les motifs de sa démission n’ont pas été précisés.
La rumeur courrait depuis quelques jours. Mais selon le président américain Donald Trump, il y a « environ six mois » que Nikki Haley souhaitait « prendre une pause ». « Elle a fait un travail fantastique », a-t-il déclaré, alors qu’il la recevait à la Maison Blanche le 9 octobre.
La future ex-ambassadrice des États-Unis auprès de l’Organisation des Nations unies (ONU) était la femme la plus en vue du gouvernement de Donald Trump. C’est donc avec une certaine surprise que la nouvelle de sa démission a été accueillie.
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« Nous allons montrer notre force, élever notre voix »
C’est en novembre 2016 que le choix de Donald Trump se porte sur sa personne pour incarner la voix des États-Unis devant l’ONU. Ancienne gouverneure de l’État de Caroline du Sud, Nikki Haley n’a alors aucune expérience en matière de politique internationale.
Le 27 janvier 2017, à New York, elle prend donc officiellement ses fonctions. Face aux journalistes, avec un ton plus musclé, elle donne une idée assez claire de ce que sera la diplomatie américaine sous Donald Trump.
« C’est un nouveau jour pour la relation entre les États-Unis et les Nations unies, avait-elle alors déclaré. Vous allez voir des changements dans la façon dont nous opérons. Il ne s’agit plus de travailler plus dur, mais plus intelligemment. […] Et pour cela nous allons montrer notre force, élever notre voix, soutenir nos alliés et nous assurer que nos alliés nous soutiennent également. »
L’ambassadrice avait également précisé : « Ceux qui ne nous soutiennent pas, nous notons les noms. On fera en sorte d’y répondre comme il se doit. »
Nikki Haley pas candidate en 2020
Fille d’immigrés indiens, Nikki Haley n’a pas toujours soutenu Donald Trump, dont elle ne se disait d’ailleurs « pas fan », avant le 8 novembre 2016 et la victoire de Donald Trump sur Hillary Clinton. Selon Nikki Haley, le milliardaire incarnait « tout ce qu’un gouverneur ne veut pas d’un président. »
Et même si depuis les choses ont changé, Nikki Haley a démenti les rumeurs concernant une future candidature à l’élection présidentielle américaine de 2020. La future ex-ambassadrice a tenu à préciser qu’elle ferait campagne pour la réélection de son mentor en 2020.
Son successeur à l’ONU sera nommé dans un délai de deux à trois semaines, a fait savoir Donald Trump.
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