Pataquès médiatique
Interrogé le 13 avril par le quotidien algérien Echorouk el-Youmi sur l’hostilité d’une partie des Mauritaniens aux relations diplomatiques avec Israël, le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi a répondu qu’il avait « hérité » de ces relations – sous-entendu de Maaouiya Ould Taya – et qu’il « consulterait » les forces politiques, sans donner de calendrier. Ses propos ont été mal compris : dans la foulée de l’interview, une dépêche de l’agence United Press International (UPI) titrait carrément : « Le président mauritanien se désolidarise des relations avec Israël », « information » relayée par Al-Jazira dans son bulletin Maghreb. De quoi réjouir le Hamas, qui, par la voix de l’un de ses porte-parole, a félicité « Sidi », espérant qu’il avait fait un pas vers la rupture définitive avec Israël. Un pataquès qui a amené le chef de l’État à faire lui-même une mise au point à la radio.
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