Un passeport pour Basri
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Chargé de s’occuper du « cas » Driss Basri, tant avec les autorités françaises qu’avec l’intéressé, Mounir Majidi, le secrétaire particulier de Mohammed VI, s’est rendu tout récemment à Paris. Le 18 mars, l’ancien ministre de l’Intérieur s’est vu remettre un nouveau passeport par le consulat du Maroc. Il aurait également obtenu des garanties personnelles (notamment celle de ne pas être poursuivi en justice) et s’apprêterait à rentrer bientôt « chez lui ». L’affaire Basri a été évoquée – et semble-t-il réglée – lors d’un tête-à-tête entre Mohammed VI et Jacques Chirac, à Paris, le 12 mars. Transmises à l’Élysée par Jean-Louis Debré, le président de l’Assemble nationale française (un ami de Basri), les déclarations chocs du vizir déchu à Jeune Afrique/l’intelligent (n° 2304, 6-12 mars 2005) avaient quelque peu ému le président français, qui s’en est ouvert au souverain. Même si plus rien ne s’oppose à ce qu’il regagne le Maroc, Basri devrait cependant résider la plupart du temps dans la capitale française, pour des raisons de santé.
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