Quelle troïka ?
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Lors du récent sommet de la Ligue arabe (Alger, 22 au 23 mars), le président palestinien Mahmoud Abbas a suggéré de créer une mission de chefs d’État chargée de faire du lobbying en faveur du plan de paix saoudien (la terre contre la reconnaissance d’Israël). La proposition a aussitôt suscité une rafale d’interventions. La Syrie, la Jordanie et le Liban ont d’abord demandé à en faire partie. Puis Hosni Moubarak, le président égyptien, a suggéré de confier la mission à une troïka composée de la Tunisie, de l’Algérie et du Soudan. D’autres ont alors proposé de laisser les Palestiniens choisir qui ils veulent, avant que Moubarak ne reprenne la parole pour mettre en avant une formule associant Abdelaziz Bouteflika, Zine el-Abidine Ben Ali et Mohammed VI, le président du comité al-Qods. Ce qui revenait à évincer le Soudan, sans doute en raison de la très mauvaise image de ce pays en Occident. Problème : il s’agissait de trois Maghrébins… Pour finir, Cheikh Ahmed Al Sabbah, ministre koweïtien du Pétrole, a emporté l’adhésion générale en insistant pour que Bouteflika, en tant que président en exervice de la Ligue, choisisse, après consultation, ceux qui l’accompagneront.
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