Dynamique tuniso-française

Intensification des échanges entre les deux pays.

Publié le 30 mars 2005 Lecture : 1 minute.

«La France est plus qu’un partenaire ordinaire, c’est un ami et un allié », a déclaré, le 23 mars, à Paris, Khélil Lajimi, secrétaire d’État tunisien chargé de la Coopération internationale et de l’Investissement extérieur. C’était le point d’orgue d’une journée consacrée à disséquer « la nouvelle dynamique » des relations économiques entre la France et la Tunisie.
Organisé par la direction du développement international à la Chambre de commerce et d’industrie de Paris (Hugues du Rouret, Edmond Viviand, Ousmane Seck), le séminaire a réuni des responsables de haut niveau, notamment l’ambassadeur de Tunisie en France, Moncer Rouissi, et le chef de la Mission économique française en Tunisie, Bruno Caron. Une cinquantaine d’entreprises françaises implantées en Tunisie ou intéressées par la Tunisie ont participé à un débat axé sur les atouts du marché tunisien (proximité, rentabilité, productivité, qualité de vie), mais aussi sur les doléances (suppression du contrôle de change, allégement de la bureaucratie, célérité des douanes, amélioration des services de télécoms, réduction des tarifs du transport aérien).
Le clou du séminaire a été l’annonce par Bruno Caron du premier déficit commercial enregistré par la France dans ses échanges avec la Tunisie, depuis son indépendance en 1956. L’année 2004 s’est soldée par un surplus favorable à la Tunisie de 5,5 millions d’euros (8,6 millions de dinars). Autres records enregistrés en 2004 dans les relations bilatérales : le nombre d’entreprises françaises en Tunisie a dépassé le millier (exactement 1 052), et celui des touristes le million (1 050 000). La France renforce ainsi sa position de premier client, premier fournisseur, premier investisseur et premier pourvoyeur européen de touristes.

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