Mali : intervention aérienne de Barkhane en soutien de l’armée malienne contre des jihadistes

De violents combats ont éclaté le 16 octobre entre des soldats de l’armée malienne et des jihadistes dans le nord du Mali, déclenchant une intervention aérienne de la force Barkhane, a indiqué le porte-parole de l’état-major français. Au moins un jihadiste a été tué.

Des soldats maliens dans la région de Mopti, dans le centre du pays, en 2012. © Francois Rihouay/AP/SIPA

Des soldats maliens dans la région de Mopti, dans le centre du pays, en 2012. © Francois Rihouay/AP/SIPA

Publié le 18 octobre 2018 Lecture : 1 minute.

« Les combats ont débuté le 16 octobre, dans la région de Ndaki, à environ 200 km au sud-ouest de Gao, entre les Forces armées maliennes (Fama) appuyées par les militaires français de la force Barkhane contre une cinquantaine de membres d’un groupe armé terroriste », a indiqué le 18 octobre le colonel Patrik Steiger, le porte-parole de l’état-major français, lors d’un point-presse du ministère des Armées.

Deux soldats maliens ont été blessés pendant les combats et le corps d’au moins un jihadiste a été retrouvé sur le site. Il est probable que les assaillants aient emporté avec eux d’éventuels blessés et morts, a souligné le porte-parole.

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« Destruction d’un campement terroriste conséquent »

Alertés par les forces maliennes prises à partie au sol, les militaires français ont envoyé « une patrouille d’hélicoptères Tigre, rapidement renforcés par deux Mirage 2000 », a-t-il détaillé.

À leur arrivée, les Tigre ont essuyé des tirs ennemis à l’arme légère et au lance-roquettes RPG, déclenchant des tirs de riposte de la part des hélicoptères et avions français, selon l’état-major, mais « les combats se sont poursuivis au sol ».

« La ténacité des terroristes qui n’ont pas abandonné tout de suite laisse à penser que soit il s’agissait d’un site important pour eux soit que quelqu’un d’important était présent chez eux », a commenté le colonel Steiger.

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Le violent accrochage « s’est conclu mercredi [17 octobre, ndlr] par l’abandon du terrain par l’ennemi et la destruction d’un campement terroriste conséquent », sur lequel ont été saisis une quinzaine de motos, un pick-up et un gros stock de matériel de fabrication d’engins explosifs improvisés, a-t-il affirmé.

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