De la fiscalité en zone franc
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Un État vit des recettes fiscales qu’il tire des particuliers et des entreprises (impôts, droits et taxes). Plus ces ressources sont importantes, plus il peut investir dans les services publics : routes, écoles, hôpitaux, sécurité, eau, électricité… On mesure leur importance par la pression fiscale : ratio entre les recettes fiscales ordinaires (hors pétrole pour les pays concernés) et le Produit intérieur brut. Dans les pays riches, cette ponction est élevée : entre 30 % et 50 % du PIB. Dans les pays en développement, elle est de l’ordre de 20 % à 30 %. Plus le pays est pauvre, moins la pression est forte. Dans ce cas, les budgets sont bouclés grâce à l’aide de pays amis (France, Japon…). Au Niger, la crise sociale est due aux conséquences de l’augmentation de 2 % du taux de la TVA : les commerçants en ont profité pour relever leurs prix de 20 % ou plus (voir pp. 34-37 ). La pression fiscale, l’une des plus faibles de la zone franc – 10,7 % du PIB en 2004, soit une moyenne de 15 000 F CFA par habitant -, n’est donc pas en cause.
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