Rancune et mesquinerie

Publié le 28 février 2005 Lecture : 1 minute.

Le président des États-Unis est rancunier. Très rancunier. Sans doute n’a-t-il guère apprécié que le président du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero remplisse ses promesses électorales et rappelle le contingent envoyé en Irak par son prédécesseur, José María Aznar. Sans doute se souvient-il toujours que Zapatero était resté assis au passage du drapeau américain, lors de la fête nationale espagnole de 2003, peu après le début de la guerre. Et il s’est arrangé pour le faire comprendre : lors de sa visite en Europe, il n’a accordé que sept petites secondes au chef du gouvernement espagnol, alors qu’il a pris le temps d’un dîner ou d’un déjeuner avec Tony Blair, Silvio Berlusconi, Gerhard Schröder et même Jacques Chirac ! Sept secondes, c’est cinq secondes pour se dire bonjour (« Hola ! Que tal amigo ? », « Muy bien ! Y tu ? ») et deux pour se dire au revoir. Et pas d’accolade ni d’embrassade : celles-ci sont réservées aux plus méritants, les Premiers ministres britannique et italien. Vous avez dit mesquin ?

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