Passeport pour le Fespaco

Publié le 28 février 2005 Lecture : 1 minute.

Quel a été le premier film africain sélectionné au Festival de Cannes, en 1952 ? De quand date Waati, le dernier film tourné à ce jour par Souleymane Cissé ? Comment s’appelait le premier film jamais réalisé par des Subsahariens, les Sénégalais Paulin Soumanou Vieyra et Mamadou Sarr, en 1955 à Paris ? À l’occasion de la 19e édition du Festival panafricain de cinéma de Ouagadougou, RFI et CFI proposent à tous ceux que passionne la vie du septième art sur le continent un petit ouvrage intitulé Cinquante ans de cinéma africain, dans lequel on peut trouver, outre une présentation du festival 2005, la réponse à bien des questions. Et en particulier aux trois évoquées ci-avant : (1. Le Fils du Nil, de Youssef Chahine ; 2. 1995 ; 3. Afrique-sur-Seine).

On trouvera également dans cet opuscule quelques éclairages sur l’état actuel du cinéma africain. En cette année où le Fespaco accueille pour la première fois dans la compétition
officielle de nombreux films originaires d’Afrique du Sud, on lira notamment avec intérêt les jugements que porte sur la cinématographie de ce pays en pleine renaissance Jacques Bidou. Producteur en 1997 du premier long-métrage réalisé par un Sud-Africain noir, Fools, de Ramadan Suleman auteur depuis lors avec le même maître d’uvre de Zulu Love Letters, présenté cette année à Ouagadougou , il explique pourquoi le cinéma post-apartheid a mis tant de temps à émerger. Et à quel point, malgré le soutien accordé depuis 2002 à cette activité par les pouvoirs publics, il reste difficile de financer, de tourner et plus encore de distribuer un film d’auteur noir dans l’État le plus développé du continent. Il n’y a par exemple toujours aucune salle dans les townships !

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