RDC : le domicile d’un proche de Kabila attaqué par des inconnus

Le porte-parole de la majorité au pouvoir en République démocratique du Congo (RDC), André-Alain Atundu, a déclaré lundi que sa résidence à Kinshasa avait été « la cible de tirs nourris » par des inconnus, dans la nuit de dimanche à lundi.

André-Alain Atundu, porte-parole de la Majorité présidentielle, le 26 janvier 2018, à Paris. © Vincent Fournier/JA

André-Alain Atundu, porte-parole de la Majorité présidentielle, le 26 janvier 2018, à Paris. © Vincent Fournier/JA

Publié le 22 octobre 2018 Lecture : 1 minute.

« Vers 01h00 (00hGMT), ma résidence a été la cible des tirs nourris par des personnes armées non encore identifiées, qui roulaient à bord d’une voiture de marque IST », a déclaré André-Alain Atundu, porte-parole de la Majorité présidentielle (MP), la coalition des partis au pouvoir en RDC.

« Personne n’est blessé, mais les dégâts sont importants. Ma toiture est endommagée et mes deux véhicules ont été criblés de balles », a ajouté le responsable.

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Ancien chef de la sécurité, ex-directeur général du géant minier congolais la Générale des carrières et des mines (Gécamines), André-Alain Atundu occupe actuellement les fonctions de président du conseil d’administration de la Société nationale d’électricité (SNEL).

Contexte tendu à l’approche de l’élection

« Les autorités ont renforcé ma garde, parce que pareille attaque peut encore se répéter. À l’approche des élections générales, je regrette que des ennemis de la démocratie tentent de semer la désolation », a-t-il dit, tout en se refusant à accuser qui que ce soit.

Je regrette que des ennemis de la démocratie tentent de semer la désolation

Deux fois repoussées, les élections présidentielle, législatives et provinciales sont prévues le 23 décembre en RDC, dans un contexte de haute tension. Le scrutin doit notamment désigner le successeur du président Joseph Kabila, après dix-huit ans à la tête d’un pays qui n’a jamais connu de transition pacifique.

L’opposition conteste l’utilisation de « machines à voter » et la composition du fichier électoral. Elle projette une marche le 26 octobre. En réponse, la majorité prévoit d’organiser un meeting le lendemain à Kinshasa.

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