Le FMI offre une seconde chance au Zimbabwe

L’institution de Bretton Woods suspend l’exclusion d’Harare.

Publié le 28 février 2005 Lecture : 1 minute.

Le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a décidé, le 17 février, de ne pas exclure le Zimbabwe. Explication de cette subite indulgence : le gouvernement de Robert Mugabe a repris le paiement de sa dette et relancé les réformes économiques.
Les administrateurs du FMI ont menacé à plusieurs reprises d’exclure le Zimbabwe à cause des problèmes de gouvernance et du défaut de remboursement. Les autorités ont gelé le règlement de leur ardoise auprès du FMI durant les quatre dernières années du fait d’une pénurie de devises. Mais les paiements ont pu reprendre à la fin de 2004. « Reconnaissant la sévérité de la décision, les augmentations de paiements intervenus depuis la révision de son adhésion en juillet 2004 et certains progrès en matière de politique économique, le bureau exécutif a décidé de donner une seconde chance au Zimbabwe », précise le FMI, qui réexaminera le cas zimbabwéen dans six mois.
Toutefois, les autorités de Bretton Woods restent inquiètes face à l’importance de la dette extérieure (estimée à quelque 2,5 milliards de dollars), alors que l’inflation a atteint 350 % en 2004 et que les législatives du mars prochain laissent craindre de nouveaux dérapages budgétaires.

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