Liberia : le président Weah annonce la gratuité pour le premier cycle universitaire

Le président du Liberia, George Weah, a déclaré mercredi « libres de droits d’inscription » l’ensemble des universités publiques du pays pour les étudiants du premier cycle.

George Weah à Paris, le 22 février 2018 © Vincent Fournier pour Jeune Afrique

George Weah à Paris, le 22 février 2018 © Vincent Fournier pour Jeune Afrique

Publié le 24 octobre 2018 Lecture : 1 minute.

« Au nom du peuple libérien et de mon gouvernement, je déclare libre de droits d’inscription l’Université du Liberia pour les étudiants du premier cycle, ainsi que pour ceux de toutes les autres universités publiques au Liberia », a déclaré l’ex-star du football, Georges Weah, lors d’une cérémonie sur le principal campus de l’Université du Liberia à Monrovia.

Au pouvoir depuis janvier, l’ancien attaquant du PSG et du Milan AC a expliqué avoir pris cette décision après avoir été alerté par les dirigeants de l’université sur les difficultés rencontrées par les étudiants, notamment en raison de la chute du dollar libérien face au dollar américain, les deux monnaies légales dans le pays.

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8 000 étudiants incapables de poursuivre leurs études

« Les étudiants m’ont dit que les frais d’inscription avaient augmenté. La direction m’a affirmé que ce n’était pas le cas, mais qu’à cause de la chute du dollar libérien, les montants payés en monnaie locale ont augmenté », a-t-il expliqué, alors que le pays est confronté depuis plus d’un an à une forte inflation.

Sur quelque 20 000 étudiants ayant fait les démarches pour s’inscrire, seuls 12 000 assistent aux cours, dont 5 000 grâce à des bourses.

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 » Les 8 000 autres ne peuvent pas suivre les cours en raison de leur manque de moyens financiers ou d’aides « , a expliqué le président libérien, élu fin 2017 sur un programme destiné à combattre la pauvreté et à relancer l’économie du pays.

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Selon lui, l’incapacité des jeunes à poursuivre des études a un « impact négatif sur leur capacité à jouer un rôle positif dans le développement du pays ».

« Je suis si heureuse que je ne trouve pas les mots pour exprimer ma joie », a réagi une étudiante de l’Université de Monrovia.

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« J’ai dit à mes amis qui ne font que manifester qu’ils devraient arrêter. Nous sommes des étudiants, des universitaires, nous devrions savoir pourquoi nous venons dans cette école », a ajouté la jeune femme, qui n’a pas souhaité dévoiler son identité.

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