Congo : le projet Moho Nord de Total plus productif que prévu

Les résultats du groupe Total pour les trois premiers trimestres de 2018, publiés le 26 octobre, font état d’une production d’hydrocarbures en hausse de 8,6 % sur un an. Parmi les facteurs de cette progression, l’entrée en production, en mars 2017, du champ pétrolier de Moho Nord, au large de Pointe-Noire.

Moho Nord © (c) Malfere Damien, Total

Moho Nord © (c) Malfere Damien, Total

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Publié le 26 octobre 2018 Lecture : 1 minute.

Total SA a rendu public le 26 octobre un résultat net ajusté en hausse de 48 % sur un an à 4 milliards de dollars (3,5 milliards d’euros). Une progression conséquente, due en partie à la remontée du cours du pétrole (en hausse de 44 % par rapport à l’exercice précédent, pour atteindre 75 dollars) et aux tensions géopolitiques actuelles.

Mais une hausse de la production de 8,6 % par rapport à l’année précédente, pour atteindre 2,8 millions de barils équivalent pétrole par jour, explique aussi les bons chiffres. Cette dernière a été engendrée par le démarrage et la montée en puissance de nouveaux projets, dont deux en Afrique : Moho Nord, au Congo, et Kaombo, en Angola.

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3e producteur d’Afrique subsaharienne

Le premier, dont l’exploitation a démarré en mars 2017 avec un objectif de 100 000 barils équivalent pétrole par jour, s’est même révélé plus productif que prévu, comme l’a révélé à Bloomberg Martin Deffontaines, directeur général de Total exploration et production Congo. Ce dernier a confié à l’agence de presse avoir atteint les 200 000 barils par jour et espérer une production quotidienne de 250 000 barils à la mi-2019.

Ce projet couvre à lui seul 60 % de la production du Congo, qui a rejoint l’Opep le 22 juin dernier, et est désormais le troisième producteur d’Afrique subsaharienne, devant le Tchad et la Guinée équatoriale, mais loin derrière l’Angola et le Nigeria.

Quant à Kaombo, le plus grand projet en eaux profondes d’Angola, il a été inauguré en juillet 2017 et doit à terme atteindre une production de 230 000 barils de pétrole par jour, ce qui reviendrait à doubler la production actuelle de Total dans le pays. En mai, le groupe a en outre signé un partenariat avec la Sonangol, préliminaire à la création d’une joint-venture pour le développement conjoint d’un réseau de stations-service, incluant la logistique et la fourniture de produits pétroliers.

Parmi les faits marquants du 3e trimestre 2018, le communiqué du groupe Total rappel en outre la signature d’un pacte d’actionnaires avec la Sonatrach, en vue de la réalisation d’un complexe pétrochimique à Arzew, en Algérie.

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