À Rio, les descendants d’esclaves en émoi après l’élection de Jair Bolsonaro
Reconnus par la Constitution brésilienne, les anciens refuges d’esclaves fugitifs abritent aujourd’hui leurs descendants. Au cœur de Rio, la communauté quilombo fait face à l’hostilité grandissante des autorités et d’un voisinage exclusivement blanc. Et l’arrivée au pouvoir de Jair Bolsonaro n’arrange rien…
![Des étudiants brésiliens opposés à Jair Bolsonaro, le nouveau président du pays (photo d’illustration). © Silvia Izquierdo/AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2018/12/04/sipa_ap22263704_000011.jpg)
Des étudiants brésiliens opposés à Jair Bolsonaro, le nouveau président du pays (photo d’illustration). © Silvia Izquierdo/AP/SIPA
Sur les rives de la lagune Rodrigo de Freitas, dans la zone sud de la ville de Rio de Janeiro, les favelas ne sont qu’un lointain paysage. Dans ce quartier huppé de Rio, le mètre carré est l’un des plus chers de la ville. Les immeubles y ont fleuri comme des champignons au milieu des années 1960, période où la dictature militaire a chassé les habitants des favelas pour y installer l’élite carioca. Au cœur des luxueuses résidences rue Sacopa, un îlot de résistance, que ni les autorités ni le béton n’ont pu déloger : le Quilombo Sacopa, l’un des camps de la communauté quilombo du Brésil, principalement organisée de descendants d’esclaves.
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