Indispensable outil
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Le développement, ce sont des infra-structures, des barrages hydrauliques, ou encore l’amélioration du climat des affaires. C’est aussi la possibilité donnée aux États de prendre des décisions opportunes à partir d’un tableau de bord précis qu’est l’outil statistique. Or cette aide indispensable à la compréhension de l’évolution d’une société est dans de nombreux pays africains un instrument au mieux insuffisant. Pour en améliorer l’efficacité et en généraliser l’utilisation, l’ONU a créé, en 1999, une Journée africaine de la statistique (JAS). La dernière édition s’est tenue à Paris, comme chaque année, le 18 novembre, sous l’égide de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) sous le thème : « Planification statistique au service d’un développement dynamique ». De l’avis des experts présents, si des avancées ont été enregistrées, il reste encore beaucoup à faire pour porter cette matière au rang de priorité. Ils ont notamment appelé à plus d’efforts de la part des pays pour intégrer cette discipline dans les programmes de développement. Une plate-forme commune de priorités a été définie à cette occasion, qui vise notamment à mieux analyser des domaines comme l’extrême pauvreté, la faim, le chômage et la disponibilité en logement dans le cadre de la Stratégie nationale de développements statistiques (SNDS). « Les partenaires au développement tant bilatéraux que multilatéraux sont invités à prendre en compte cette stratégie dans leur programme d’assistance », ont recommandé les mêmes spécialistes.
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