Explosion du marché des « dérivés »
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Inexistant il y a trente ans, encore balbutiant en l’an 2000, le marché mondial des instruments financiers « dérivés » a explosé en 2006 avec une progression de 70 000 milliards de dollars au cours du premier semestre. Selon un rapport publié le 17 novembre par la Banque des règlements internationaux (BRI), leur volume est passé de 300 000 à 370 000 milliards de dollars (cent fois le PIB mondial). À ce rythme, il devrait frôler la barre des 500 000 milliards en fin d’année ou au début de 2007. Plus connus sous le nom de derivatives, ces contrats n’ont aucune valeur intrinsèque. Ils « dérivent » de la valeur d’autres contrats qui sont, eux, bien réels. Ils portent sur l’évolution des cours des matières premières, des taux d’intérêt, des taux de change, des indices boursiers et de tout autre « actif » (actions, obligations), et permettent aux « joueurs » de se couvrir contre certains aléas du marché à la baisse ou à la hausse. Et aux banques – qui en sont les principaux intermédiaires – de réaliser de substantiels bénéfices (commissions).
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