Wade proteste
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Dès l’annonce de la visite officielle du président français Jacques Chirac au Niger et au Mali (du 22 au 25 octobre), son homologue sénégalais Abdoulaye Wade a fait savoir à Paris qu’il souhaitait qu’une escale à Dakar soit rajoutée au programme. Motif : Chirac ne s’est pas rendu au Sénégal depuis huit ans, et son hôte d’alors s’appelait Abdou Diouf. Malgré l’insistance de Wade, l’Élysée lui a répondu que ce n’était pas possible : « Ce voyage a sa logique : il est placé sous le double signe de la lutte contre la pauvreté et de l’accès à l’eau, deux domaines dans lesquels votre pays est en avance par rapport au Niger et au Mali, lui a-t-on répondu en substance. Le président se rendra volontiers chez vous dès que possible. » Des explications qui n’ont guère convaincu le chef de l’État sénégalais, persuadé que la France veut le « punir » de son tropisme proaméricain supposé. Et surtout d’avoir reçu George W. Bush cette année.
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