Nouakchott change de camp
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La Mauritanie a fait l’objet d’un déplacement géopolitique significatif au sein du ministère français des Affaires étrangères. Patrie intégrante de l’AOF (Afrique-Occidentale française) pendant la période coloniale, ce pays avait, lors de son accession à l’indépendance, tout naturellement conservé cette position au sein de la diplomatie française. Les dossiers le concernant ont depuis lors toujours relevé du ministère de la Coopération et de la cellule Afrique (noire) de l’Élysée. Une situation qui ne convenait plus au président Ould Taya, lequel a adhéré à l’Union du Maghreb arabe (UMA) dès sa création, avant de quitter la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Reçu par le président Jacques Chirac lors d’un séjour privé à Paris début septembre, Maaouiya Ould Taya s’est ouvert à son hôte de ce qu’il considérait comme une anomalie. Chirac lui a immédiatement donné satisfaction. La Mauritanie relève donc désormais exclusivement de la direction Maghreb/Moyen-Orient du Quai d’Orsay, que dirige Bernard Emié, ainsi que de la cellule diplomatique de l’Élysée, dont le responsable pour cette zone est André Parant.
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