Haro sur les bureaux spéciaux

Publié le 27 octobre 2003 Lecture : 1 minute.

De l’islamiste Abdallah Djaballah au laïc Saïd Sadi en passant par Ali Abdessalam Rachedi, candidat indépendant à la prochaine présidentielle, de nombreux responsables politiques exigent une réforme du code électoral, notamment la suppression des bureaux spéciaux réservés aux militaires, policiers et sapeurs-pompiers, d’une part, et, d’autre part aux nomades du Grand Sud. Ces catégories d’électeurs votent quarante-huit heures avant la date officielle du scrutin. Les partisans de la réforme dénoncent le manque de transparence lors des opérations de dépouillement qui concernent près de 600 000 suffrages. Pour couper court à toutes les spéculations, des membres de l’état-major laissent entendre que l’armée a toujours organisé les opérations de vote en conformité avec les dispositions légales. Pour que cela change, il faudrait amender la loi, une prérogative des politiques et non des militaires.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires