Pilotage automatique

Publié le 27 septembre 2004 Lecture : 1 minute.

Après les métros automatiques, va-t-on vers la voiture sans pilote ? La technologie le permet : il y a déjà quelques années que des expériences de camions et d’autobus sans chauffeur ont été menées, sur circuits et sur routes ouvertes, notamment par Mercedes en Autriche et par Toyota au Japon : plusieurs véhicules, reliés par des attelages virtuels, roulent en convoi, le premier seulement étant manoeuvré par un pilote.
Plus récemment, dans le cadre de son projet Autopia, l’Institut espagnol d’automatique industrielle (CSIC) a fait rouler une C3 Pluriel sans conducteur : pilotée par GPS, la voiture peut suivre une trajectoire préétablie, détecter une courbe, l’ordinateur-pilote tournant le volant autant que nécessaire, rétrogradant de façon à éviter une éventuelle sortie de route, et menant la voiture à la destination prévue. La mise en place du système de positionnement par satellite Galileo, offrant une précision de l’ordre du mètre (au lieu de 8 à 15 avec le système GPS actuellement utilisé), ouvre des perspectives nouvelles dans ce domaine. Il permettra d’améliorer le guidage, en indiquant au conducteur que le virage qui vient exige qu’il ramène sa vitesse à telle ou telle valeur. Il permettra aussi, grâce à un « mouchard » placé dans la voiture, de connaître sa trajectoire et les manoeuvres du conducteur pendant les vingt dernières secondes, et d’avoir ainsi une meilleure répartition des responsabilités en cas d’accrochage ou d’accident.

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