Les modèles de l’année

Parmi les nouveautés 2005, le concept du petit monospace urbain tient la corde. Revue de détail.

Publié le 27 septembre 2004 Lecture : 9 minutes.

Panda Dans la tradition de Fiat
Avec sa nouvelle Panda, Fiat rappelle qu’il est le spécialiste de la petite voiture.
Jolie, avec un intérieur bien conçu, même si on peut regretter le gris uniforme des plastiques. En revanche, on appréciera la position de conduite : la voiture est haute (1,54 m), ce qui profite aussi aux places arrière et au coffre.
Côté moteur, on a le choix entre deux essence (1,1 litre de 54 ch et 1,2 l de 60 ch) et un diesel de 1,3 l (70 ch), particulièrement performant. Le comportement routier de la voiture est bon, malgré une suspension un peu sèche. Avec cette Panda, Fiat renoue avec le meilleur de ses traditions, sauf que… le modèle de base est peu équipé (sans ABS, ni autoradio, ni climatisation), seul moyen de le proposer si peu cher !
A partir de 7 700 euros.

Picanto Le défi de Kia
Le coréen Kia a décidé de prendre place sur le marché des petites citadines. Son cheval de bataille s’appelle Picanto : une cinq-portes de moins de 3,50 m destinée à concurrencer ses compatriotes Daewoo Matiz et Hyundai Atos (du même groupe), mais aussi la Citroën C2 ou la Renault Twingo. Vaste programme !
Ses atouts : une ligne sympathique, un intérieur coquet, bicolore, de nombreux rangements et un tableau de bord fonctionnel. Seul le coffre est un peu chiche (157 l). Le constructeur propose deux moteurs très proches en cylindrée (1,0 et 1,1 l), en puissance (61 et 65 ch) et en prix. Sur route, cette citadine a un comportement assez performant, grâce à ses quatre freins à disque et son ABS.
A partir de 7 900 euros.

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Volkswagen Golf La Relève
La cinquième mouture de la Golf a fort à faire : depuis 1974, elle compte de plus en plus de concurrentes, dont certaines sont excellentes. Citons les Fiat Stilo, Ford Focus, Opel Astra, Peugeot 307 ou Renault Mégane… Avec un comportement routier et un confort enfin à la hauteur, cette nouvelle Golf est proposée avec deux motorisations essence (1,4 l 75 ch et 1,6 l 115 ch) et deux diesels (1,9 l 105 ch et 2,0 l 140 ch). Conformément à la tendance générale, elle est plus volumineuse que la précédente, même si son dessin, d’ailleurs assez banal, la fait paraître plus petite. Toujours est-il que les passagers arrière et le coffre profitent de cet embonpoint. Du côté des équipements, pas de soucis : la nouvelle Golf dispose, de série ou en option, de tout ce qui se fait aujourd’hui.
A partir de 14 890 euros.

Ford focus C-Max Une familiale sans histoire
Avec son volume intérieur, la modularité de ses trois sièges arrière (qui permet de transformer cette cinq-places en quatre-places), ses nombreux rangements et son coffre généreux (550 l), la Ford Focus C-Max devrait séduire nombre de familles. Construit sur l’excellente plate-forme de la Ford Focus, ce monospace compact est proposé avec une offre moteurs complète : un essence de 1,8 l (120 ch) et deux diesels, de 1,6 l (109 ch) et 2,0 l (136 ch). Malgré les dimensions du véhicule, sa conduite s’apparente à celle d’une berline : la tenue de route est exemplaire, la direction précise et le freinage performant. L’équipement est complet, même si le contrôleur de trajectoire est en option.
A partir de 17 350 euros.

Peugeot 407 dévoreuse de bitume
Avec sa face avant qui semble vouloir dévorer la route, la Peugeot 407 veut être la nouvelle référence des grandes routières. Ses atouts : une ligne fluide, un intérieur confortable, une tenue de route exceptionnelle et un choix de moteurs performants. Ses faiblesses : une image qui ne parvient pas à égaler celles des marques allemandes. Quatre moteurs à essence sont disponibles (1,8 l-115 ch ; 2,0 l-136 ch ; 2,2 l-160 ch ; V6 de 3, 0 l-210 ch), et deux diesels (1,6 l-110 ch ; 2,0l-136 ch) avec filtre à particules. Le modèle 2 litres est également équipé d’un dispositif qui permet de réduire la quantité d’oxydes d’azote rejetés dans l’atmosphère. Point fort de Peugeot, les liaisons au sol de la 407 sont particulièrement efficaces, même sur des routes de moindre qualité.
A partir de 19 500 euros.

Grand scénic Espace et confort
Face à la multiplication de ses concurrents à sept places, le pionnier du monospace compact se devait de réagir, et ce qu’il ne proposait pas avec la première version de son Scénic il le fait avec le Scénic 2 : une version rallongée qui peut accueillir sept personnes, grâce à deux sièges escamotables dans le plancher du coffre. Pour le reste, ce Grand Scénic reprend les équipements du Scénic « normal », l’augmentation des dimensions et du poids n’affectant pas ses qualités routières, de bon niveau. Pour les moteurs, on a le choix entre quatre essence (de 1,6 l-115 ch à 2,0 l-165 ch) et deux diesels (1,5 l-100 ch-1,9 l-120 ch).
A partir de 19 800 euros.

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Toyota corolla verso Efficace et modulable
Un des points forts de la nouvelle Toyota Corolla Verso, c’est sa modularité : les sièges arrière, indépendants, s’escamotent pour former un plancher plat. Sous le capot, la Corolla Verso hérite du moteur diesel 2.0 D-4D, à turbo à géométrie variable et échangeur thermique, qui développe 116 chevaux. Un peu bruyant et mal servi par la boîte à cinq rapports, il se montre un peu faible en accélération. Le comportement routier, en revanche, est bon. De même que le confort, grâce aux qualités de la suspension et de l’amortissement. La sécurité aussi est à la hauteur, avec neuf coussins gonflables, dont un pour protéger les genoux du conducteur.
A partir de 20 250 euros.

Mini cabriolet La « p’tite anglaise »
est de retour
La Mini cabriolet est revenue, avec sa ligne des années 1960, son pare-brise vertical et sa capote qui se replie sur le coffre : elle ne passe pas inaperçue, c’est le moins qu’on puisse dire ! Côté moteur, une seule offre est pour l’instant disponible : un quatre-cylindres à essence de 1,6 l qui, avec ses 115 chevaux, permet de profiter pleinement des qualités routières exceptionnelles de la voiture, même si sa première vocation est la promenade. Un intérieur cossu, des équipements complets (avec filet antiremous pour la conduite capote repliée, pour les escapades à deux) et un toit qui peut prendre trois positions : fermé, ouvert sur l’avant, décapoté. Cette petite anglaise devrait séduire.
A partir de 21 500 euros.

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BMW série I Du caractère…
Homogène, bien pensée, la BMW Série 1 constitue la nouvelle référence du haut de gamme dans sa catégorie. Elle se caractérise par un long capot, des flancs joliment dessinés et un arrière façon break de chasse : une ligne d’autant plus dynamique que les roues déportées aux quatre coins, avec de faibles porte-à-faux, assoient solidement le véhicule sur la route. Quatre motorisations sont disponibles. Une voiture de caractère, à la tenue de route sans faille.
A partir de 21 600 euros.

V50 L break sportif de Volvo
Très typé Volvo, avec son capot en V et les larges épaulements courant de part et d’autre de la carrosserie, le break V50 reprend la ligne arrière du V70, en plus adoucie. Curieusement, le volume intérieur n’est pas très grand, tant pour les passagers arrière que pour les volumes de rangement : même le coffre est petit pour un break. Originalité : la console centrale en feuille d’aluminium. Parmi les moteurs disponibles, saluons le diesel 5 cylindres de 2,5 litres, dont le couple de 320 Nm confère à la voiture des accélérations et des reprises étonnantes. Un moteur qui s’exprime d’autant mieux que la plate-forme, celle de la Ford Focus, a un comportement routier excellent. Un vrai break de sport !
A partir de 23 600 euros.

Rover 75 The British touch
La Rover 75 restylée offre une allure plus agressive et plus volontaire. L’intérieur, très « cosy », est fait de bois et de velours ou de cuir. Côté motorisation, on a le choix entre un diesel de 2 litres (131 chevaux) et deux moteurs à essence : un 4 cylindres turbo de 1,8 litre et un V6 développant 177 ou 190 chevaux. Question comportement, la 75, dont la conception remonte à l’époque où la marque appartenait à BMW, n’a rien à envier aux meilleures allemandes (et autres), notamment grâce à une assistance de direction précise. Les performances sont largement à la hauteur, et le plaisir de conduire certain. Tant avec la 75 qu’avec la version sportive que constitue sa soeur la MG ZT.
A partir de 23 750 euros.

Grand Vitara XL7 Signé Suzuki
Vaisseau amiral de la gamme de Suzuki, spécialiste du 4×4, le Grand Vitara XL7 peut jouer dans la cour des grands depuis qu’il est équipé d’un moteur diesel, motorisation indispensable pour un SUV (Sport Utility Vehicle), nom qu’on donne maintenant aux 4×4 à la fois baroudeurs, routiers et citadins. Ce moteur est un 2 litres fourni par PSA (Peugeot-Citroën). Ses 109 chevaux et surtout son couple de 270 Nm à 1 750 tr/min. lui permettent de sortir le véhicule de toutes les situations, lui conférant des performances honorables sur la route. Il est associé à une transmission à deux ou quatre roues motrices avec des rapports longs ou courts. Pour le reste, le XL7 est à la fois confortable (air conditionné, autoradio CD, grand coffre) et suffisamment équipé.
A partir de 26 000 euros.

SLK Le sport de plein air
Pionnier du concept cabriolet-coupé, Mercedes a refait son SLK. Une ligne affinée, des moteurs dopés, plus d’équipements : il a tout pour satisfaire les plus exigeants. D’autant que, grâce à son chauffage de nuque (en option), on peut l’utiliser toute l’année cheveux au vent ; seule la pluie oblige à fermer le toit (en 22 secondes). Côté moteur, trois options (à essence) : un 4 cylindres de 2 litres développant 163 chevaux, un V6 de 3,5 litres de 272 chevaux et un V8 de 5,5 litres affichant 360 chevaux. Mercedes a augmenté ses capacités de production pour limiter les délais de livraison à quatre mois au lieu des deux ans et demi atteints avec la version 1 (308 000 exemplaires vendus en huit ans).
A partir de 37 400 euros.

Renault Modus Tout d’une grande
La Modus, de Renault, a pour ambition de répondre aux différents besoins des petites familles citadines. Reprenant la plate-forme de la Clio, de la Nissan Micra et de la Dacia Logan, elle offre un plus grand volume intérieur et cinq portes pour un accès facile, une banquette arrière 1/3-2/3 configurable en 2 ou 3 places, ainsi que toute une panoplie d’équipements de série ou en option : contrôleur de trajectoire, surveillance de la pression des pneus, toit transparent électrique, phares additionnels de virage, régulateur-limiteur de vitesse, stores sur les vitres latérales et arrière, hayon à double ouverture, porte-vélos. Cinq moteurs seront disponibles : trois essence de 1,2 l-75 ch à 1,6 l-113 ch, et deux diesels de 1,5 l, développant 65 ou 80 chevaux. Cerise sur le gâteau : elle a obtenu 5 étoiles aux tests de collision d’EuroNCAP. C’est la première fois qu’une petite voiture y parvient.
A partir d’environ 13 000 euros.

Peugeot 1007 La faute à James Bond
Initialement, elle devait s’appeler 107, et la future petite Peugeot 007. Mais la Metro Goldwin Mayer a refusé de céder ce nom. Résultat : la toute petite s’appellera 107 (ce sera l’équivalent de la Citroën C1) et celle-ci, proche de la C2, sera donc la 1007. Pour se distinguer de la Citroën, dont elle reprend la plate-forme, cette quatre-places fait dans l’original avec, notamment, des portes coulissantes, destinées à faciliter l’accès à bord dans les places de stationnement étroites. Les deux-roues devraient aussi apprécier ! Pour le reste, cette petite lionne sera très équipée : direction assistée, ABS avec amplificateur de freinage, contrôleur de trajectoire, sept coussins gonflables (dont un pour protéger les genoux du conducteur). Une petite haut de gamme.
A partir de d’environ 13 000 euros.

Citroën C4 Pour remplacer la Xsara
Pour succéder à la Xsara, sa familiale moyenne, Citroën lance la C4 en deux versions : berline et coupé. Reprenant la plate-forme de la Peugeot 307, la C4 sera proposée avec huit motorisations possibles (cinq essence de 1,4 l-90 ch à 2,0 l-180 ch et trois diesels de 1,4 l-92 ch à 2,0 l-138 ch) : de quoi répondre à tous les besoins. Plusieurs innovations caractérisent la C4. Citons l’Afil (Alerte de franchissement involontaire de ligne), qui prévient le conducteur s’il dévie de la trajectoire matérialisée par une ligne blanche continue ou en pointillé, s’il n’a pas actionné son clignotant. Il y a aussi les projecteurs directionnels, pour éclairer l’intérieur des virages. Sans oublier le parfumeur d’ambiance !
A partir d’environ 15 000 euros.

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