Présidentielle à Madagascar : le jeu dangereux des favoris
Fraudes, corruption, intimidations… les trois anciens présidents, qui attendent toujours les résultats officiels du premier tour de la présidentielle du 7 novembre, rivalisent d’arguments pour discréditer le scrutin.
Présidentielle à Madagascar : la bataille des ex
Le scrutin présidentiel, dont le premier tour se déroule le 7 novembre, doit permettre d’enfin tourner la page de la crise ouverte en 2009. 36 candidats – dont les trois derniers chefs de l’État – s’y affrontent, dans une ambiance tendue.
Près d’une semaine après le premier tour du scrutin présidentiel du 7 novembre, Madagascar attend toujours de connaître les deux candidats qui s’affronteront lors du second round le 19 décembre. Alors que 56 % des bulletins ont été dépouillés à l’échelle nationale au matin du 13 novembre et que l’ensemble des votes comptabilisés sur Antananarivo et sa région sont déjà entre les mains des sages de la Haute Cour constitutionnelles (HCC), les deux anciens présidents, Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana font la course en tête.
Avec respectivement 39,06 % et 36,53 %, ils distancent même largement les 34 autres concurrents, emmenés par le dernier chef de l’État du pays, Hery Rajaonarimampianina qui flirte difficilement avec la barre des 8 %. Beaucoup de choses peuvent encore arriver d’ici au 20 novembre, date officielle de l’annonce des résultats, mais il semble aujourd’hui assez probable que les deux ex se retrouveront bien face-à-face mi-décembre, pour enfin régler un différend qui, depuis 2009, a plongé le pays dans la crise.
>>> À LIRE – Madagascar : dans l’attente des résultats de la présidentielle, les favoris affichent leur confiance
Tentatives de déstabilisation
Pourtant cette simple perspective ne suffit pas à satisfaire les deux hommes, qui ont mis en œuvre beaucoup de moyens humains et financiers pour gagner des élections qu’ils souhaitent rapides.
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Présidentielle à Madagascar : la bataille des ex
Le scrutin présidentiel, dont le premier tour se déroule le 7 novembre, doit permettre d’enfin tourner la page de la crise ouverte en 2009. 36 candidats – dont les trois derniers chefs de l’État – s’y affrontent, dans une ambiance tendue.
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