C’est mieux en haoussa
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Au moment de renouer avec le multipartisme, au début des années 1990, le Niger a su faire preuve d’originalité. En direction des étrangers et de ceux de leurs compatriotes qui parlent le français, chaque parti a une dénomination dans la langue de Voltaire. Pour les autres, paysans, éleveurs, artisans, qui constituent la grande masse des électeurs, le Mouvement national pour la société de développement, c’est simplement Nassara (la victoire, le succès). À quelques exceptions près, les partis ont opté pour une dénomination en haoussa (groupe linguistique majoritaire), parlé par la presque-totalité de la population. C’est ainsi que, pour l’homme de la rue, la Convention démocratique et sociale (CDS), c’est Rahama (la miséricorde), le Rassemblement pour la démocratie et le progrès (RDP), c’est Jama’a (peuple), le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS), c’est Tarraya (rassemblement), l’Alliance nigérienne pour la démocratie et le progrès (ANDP), c’est Zaman-Layia (la quête de la paix), etc.
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