Aide au développement : Paris donne l’exemple
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Le ministre d’État, ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, Nicolas Sarkozy, a annoncé, le 23 septembre, une augmentation de 5 % de l’aide française au développement en 2005, « essentiellement au profit de l’Afrique ». Le volume passera ainsi à 7,4 milliards d’euros en 2005, contre 7 milliards en 2004, dont 66 % sous forme bilatérale et 34 % via des institutions multilatérales.
58 % de l’aide bilatérale est versée à l’Afrique subsaharienne, dont plus de la moitié bénéficie à la zone franc, qui devrait donc recevoir environ 1,6 milliard d’euros en 2005.
La France est devenue aujourd’hui – et entend le rester – le plus généreux des sept pays les plus riches du monde (G7). Son effort, mesuré en pourcentage de la richesse annuelle produite, est en constante augmentation depuis quatre ans : de 0,31 % en 2000 à 0,42 % en 2004 et 0,44 % en 2005. L’objectif de 0,5 % en 2007 sera atteint, a promis Sarkozy. C’est 2 fois plus que la moyenne des pays du G7 (0,21 %).
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