… Et aussi
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
La couleur du mensonge, de Robert Benton (sortie à Paris le 29 octobre) Le professeur Coleman Silk, brillant et puissant doyen d’université aux États-Unis à l’époque où triomphe le politiquement correct, est condamné à démissionner de ses fonctions pour avoir prétendument utilisé une expression blessante envers deux étudiants noirs. Sa carrière est brisée, sa vie personnelle bouleversée. On a reconnu l’histoire de La Tache, le récent best-seller mondial de Philip Roth. Une preuve de plus que toutes les tentatives pour porter à l’écran des récits complexes de véritables écrivains sont vouées à l’échec si elles visent à respecter la trame d’un livre au lieu de servir de prétexte à la création d’une oeuvre originale. Heureusement, il y a les acteurs, et en particulier Nicole Kidman, très convaincante… en femme de ménage et fille de ferme amoureuse.
De guerre lasse, de Laurent Bécue-Renard (sortie à Paris le 29 octobre) Nous sommes en Bosnie, les armes se sont tues et les caméras sont parties. Restent, parmi les veuves de guerre, quelques femmes, traumatisées par le conflit et ses massacres, qui tentent de retrouver le goût de l’existence avec l’aide d’une psychologue. Le réalisateur a filmé avec pudeur et sensibilité cette thérapie de groupe très particulière. Un film fort et sobre sur la difficulté et la nécessité du deuil qui est aussi un hymne à la vie.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Pour la première fois, Mahamadou Issoufou condamne le coup d’État du général Tiani
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Au Niger, Abdourahamane Tiani et la stratégie assumée de l’« anti-France »
- M23 en RDC : cinq questions pour comprendre pourquoi le conflit s’enlise