Africa 2005 : le Sénégal sur la brèche
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Lasses des clichés présentant l’Afrique comme la terre d’élection de tous les fléaux – catastrophes naturelles, guerres ou épidémies -, une vingtaine de personnes ont créé, l’an dernier, Africa 2005, un mouvement qui compte aujourd’hui quelque deux mille membres, dans le monde entier. L’objectif est de mobiliser la société civile africaine et la communauté internationale pour faire de 2005 « l’année mondiale de l’Afrique ». Des structures ont été mises en place (ou sont en passe de l’être) dans une quinzaine de pays. La dernière en date, le Relais Sénégal, a vu le jour le 18 octobre. Pour Papa Nalla Fall, son vice-président, « 2005 constitue pour nous une date référence à partir de laquelle nous espérons n’entendre que des histoires positives ».
Parmi les personnalités concernées par l’aventure, la styliste française Claire Kane et le cinéaste sénégalais Joseph Gaye Ramaka. « La communication, la mobilisation et l’action seront les maîtres mots du Relais Sénégal 2005 », avertit Fall. Une opération « Une semaine, un pays » est à l’étude. Il s’agira de présenter, dans chacun des cinquante-trois pays africains, un certain nombre de projets et de réalisations émanant de la société civile. Afin de faire la démonstration de son dynamisme et de sa vitalité.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Pour la première fois, Mahamadou Issoufou condamne le coup d’État du général Tiani
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Au Niger, Abdourahamane Tiani et la stratégie assumée de l’« anti-France »
- M23 en RDC : cinq questions pour comprendre pourquoi le conflit s’enlise