Découverte d’un nouveau bassin pétrolier à la frontière entre le Niger et l’Algérie

Le Niger a confirmé, jeudi 15 novembre dans un communiqué du Conseil des ministres, la découverte par la société algérienne Sonatrach d’un nouveau bassin pétrolier à Kafra, à la frontière nigéro-algérienne.

Exploitation d’hydrocarbures en Algérie (Sonatrach). © JF ROLLINGER pour JA

Exploitation d’hydrocarbures en Algérie (Sonatrach). © JF ROLLINGER pour JA

Publié le 16 novembre 2018 Lecture : 1 minute.

« Le forage réalisé (par Sonatrach) sur le bloc Kafra entre décembre 2017 et février 2018 a permis de confirmer l’existence d’un nouveau bassin pétrolier à la frontière Niger-Algérie », souligne le communiqué du conseil lu à la télévision publique jeudi 15 novembre.

Le Conseil des ministres a ainsi « approuvé » un avenant au Contrat de partage de production (CPP) signé en août 2015, qui permettra notamment une « estimation des réserves » et « de déterminer les quantités additionnelles à découvrir » pour « la mise en production des gisements de cette nouvelle zone », explique le texte du communiqué.

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Sonatrach avait décroché en 2005 un permis de prospection à Kafra, qui a été transformé en CPP en 2015.

En avril, le groupe public pétrolier algérien avait indiqué avoir fait une « découverte encourageante » de pétrole à Kafra, vaste de 23 737 km2, qui jouxte Tafassasset, un bloc côté algérien également exploité par la Sonatrach.

Objectif : 110 000 barils/jour

Le Niger est devenu un modeste producteur de pétrole en 2011. Pour augmenter sa production d’or noir, qui n’est actuellement que de 20 000 barils/jour, Niamey a récemment signé un accord d’exploitation d’un second puits pétrolier avec la China national Petroleum corporation (CNPC), dans l’Agadem (sud-est nigérien), où cette société extrait le pétrole depuis 2011.

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L’exploitation du nouveau puits démarrera au plus tard fin 2018 et permettra au Niger de produire 90 000 barils supplémentaires par jour, donc d’atteindre une production « globale de 110 000 barils par jour », avait expliqué Foumakoye Gado, le ministre nigérien du Pétrole.

Le ministre avait également annoncé pour fin 2018 le début des travaux de construction d’un oléoduc pour évacuer vers le Cameroun, via le Tchad, son pétrole brut destiné à l’exportation.

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