Objectif Terre

Publié le 27 août 2007 Lecture : 2 minutes.

Des chercheurs du bureau météorologique britannique ont annoncé début août, dans la revue Science, que le réchauffement climatique risquait de se faire sérieusement sentir à partir de 2009. Une date obtenue grâce à des simulations d’un programme informatique qui leur a permis de constater que, jusqu’à présent, les effets du réchauffement ont été compensés par des phénomènes naturels, comme le refroidissement dans une partie du Pacifique et la résistance au réchauffement de l’océan Arctique. Mais à partir de 2009, les températures devraient atteindre des records, aucun phénomène ne pouvant – selon eux – compenser la hausse des températures provoquée par les gaz à effet de serre.

Que pouvons-nous face aux menaces ? Il faudrait déjà mieux maîtriser nos connaissances sur l’environnement. C’est précisément ce que propose de faire l’Union internationale des sciences géologiques (IUGS) et l’Unesco, qui, pour combler nos lacunes, ont décidé d’instituer en 2008 une Année internationale de la planète Terre. Les travaux accumulés par quatre cent mille spécialistes en sciences de la Terre, du monde entier, seront livrés à notre connaissance par d’éminents scientifiques qui nous apprendront tout sur les eaux souterraines, les grands risques, la Terre et la santé, les climats, les sols. Par exemple, quand des responsables politiques ont besoin d’informations précises et fiables pour bâtir des projets, on possède beaucoup de données scientifiques concernant les sols, entre autres, mais souvent les acquis sont anciens, peu précis et parfois inadaptés. Grâce aux nouveaux capteurs aériens et satellitaires, qui permettent d’accéder à des précisions impensables autrefois, les études rapides, régionales et globales s’en trouvent facilitées ; les capteurs magnétiques et électromagnétiques vont même chercher des informations dans les profondeurs de la Terre. Toutefois, cela ne supprime pas l’étalonnage sur le terrain et l’interprétation des données par des spécialistes, qui restent indispensables. Ces nouvelles informations sont utilisées dans les modèles climatiques, pour des estimations de productions agricoles et forestières, pour l’évaluation des dégradations et des améliorations concernant les sols, pour l’aménagement des ressources en eau et pour l’estimation de l’érosion ou de la sédimentation. Mais aussi pour arrêter la salinisation des sols, identifier des ressources en eau peu profonde, pour concevoir des barrages. Déjà une soixantaine de pays se déclarent participants à cette grande manifestation.

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