Pertes africaines ?
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Pas moins de 217 milliards d’euros. C’est le montant des pertes enregistrées par les pays africains depuis vingt ans du fait de l’ouverture de leurs frontières, selon un rapport publié le 20 juin par l’ONG britannique Christian Aid. L’étude a été réalisée sur 32 pays, majoritairement en Afrique, à partir de données de la Banque mondiale, du FMI et de
l’ONU. Si la libéralisation du commerce a entraîné des pertes de revenus pour les pays pauvres, c’est parce que leurs importations ont augmenté plus rapidement que leurs exportations, indique l’ONG. « Le manque à gagner est équivalent à l’aide reçue par le continent au cours de la même période. [] Nous ne disons pas que les pays qui libéralisent leur économie ne croissent pas, mais que sans la libéralisation, la croissance aurait été nettement plus importante et la réduction de la pauvreté plus rapide. » À quelques jours du sommet du G8 à Gleneagles, Christian Aid prévient que tant que l’augmentation de l’aide au développement et les annulations de la dette restent conditionnées à une ouverture accrue des marchés des pays pauvres, ces décisions feront
plus de mal que de bien.
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