Ebola : l’anniversaire de la BAD à Abidjan reporté ?
Prévu pour début novembre dans la capitale économique de la Côte d’Ivoire, le 50e anniversaire de la Banque africaine de développement pourrait être reporté. En cause : l’épidémie d’Ebola et la suppression de vols vers certaines capitales africaines.
![Donald Kaberuka est le septième président de la BAD. L’institution a été délocalisée entre 2003 et 2014 à Tunis, en raison des troubles en Côte d’Ivoire. © Eric Larrayadieu/Africa CEO Forum](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2014/09/12/Kaberuka_Eric_LarrayadieuJA.jpg)
Donald Kaberuka est le septième président de la BAD. L’institution a été délocalisée entre 2003 et 2014 à Tunis, en raison des troubles en Côte d’Ivoire. © Eric Larrayadieu/Africa CEO Forum
Elle devait marquer le retour de la Banque africaine de développement à son siège statutaire à Abidjan, sur les rives de la lagune Ébrié, après une délocalisation de onze ans à Tunis. Pourtant, la célébration du 50e anniversaire de la BAD prévue pour le 4 novembre prochain pourrait être reportée.
Épidémie d’Ebola et suppression de certains vols vers des capitales africaines obligent, l’événement censé être le point d’orgue des cérémonies organisées depuis le début de l’année en l’honneur de l’institution panafricaine pourrait être décalé de quelques semaines, selon les informations recueillies par Jeune Afrique. Les dirigeants de la Banque et les autorités ivoiriennes discutent d’une nouvelle date pour la tenue de cet événement.
Panique et mobilisation
De nombreuses voix se sont élevées pour fustiger ces interdictions de voyages et de nombreuses autres restrictions constatées depuis le déclenchement de cette épidémie. Début septembre, non seulement l’Union africaine mais également onze dirigeants d’entreprises internationales installées en Afrique de l’Ouest ont appelé la communauté internationale à s’engager dans un effort global plus important contre cette épidémie et à une levée des interdictions de voyager.
Dans un récente étude, la Banque mondiale s’est alarmée des conséquences économiques catastrophiques que pourrait avoir « une réaction de panique alimentée par la peur de la contagion ».
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