Maroc : à l’appel du roi, les partis réfléchissent à un nouveau modèle de développement
À la demande répétée du roi Mohammed VI, les partis politiques élaborent actuellement des propositions pour renouveler le modèle de développement du Maroc. Quelles sont leurs idées? Comment travaillent-ils? Décryptage.
![Mohammed VI lors du lancement du programme « Al Hoceima, ville phare de la Méditerranée », à Tétouan, en octobre 2015. © MAP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2018/08/31/26253hr_.jpg)
Mohammed VI lors du lancement du programme « Al Hoceima, ville phare de la Méditerranée », à Tétouan, en octobre 2015. © MAP
Le site de l’Alliance des économistes istiqlaliens propose depuis dimanche 25 novembre aux internautes de découvrir « les six ruptures » qui constituent la « vision de l’Istiqlal pour un nouveau modèle de développement ». Le parti de la balance plaide notamment pour un abandon de l’approche sectorielle « en silos » qui caractérise les grands plans marocains.
Si la formation a organisé son texte en « points de rupture », c’est bien pour répondre aux attentes formulées par Mohammed VI lors d’un discours prononcé à l’ouverture de la session parlementaire d’octobre 2017. « Nous invitons (…) les différentes institutions ou instances concernées, chacun dans son domaine de compétence, à reconsidérer notre modèle de développement pour le mettre en phase avec les évolutions que connaît le pays, (…) en proposant des solutions innovantes et audacieuses ; quitte à s’écarter des méthodes conventionnelles appliquées jusqu’ici », avait ainsi déclaré le roi.
>>> À LIRE – Maroc : la jeunesse au cœur du discours royal
Au moment de la rentrée parlementaire 2018, Mohammed VI est revenu sur le sujet, annonçant la création d’une commission nationale ad-hoc – elle n’a pas encore été nommée – chargée de réunir les propositions des partis politiques et des autres acteurs.
Libre-échange, revenu universel et exemple asiatique
Les autres formations politiques travaillent aussi sur leur « mémo ». À chacun sa méthode. Le Parti du progrès et du socialisme (PPS) a choisi de traiter la question lors de son université annuelle, en octobre dernier. « Nous nous basons sur les conclusions de notre dernier congrès, de l’université annuelle et de divers documents du parti afin de rédiger un mémo qui sera rendu dans les jours à venir », explique Abdeslam Seddiki, membre du bureau politique.
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